Fabrice Develay, fondateur de GCollect, une société basée à Paris et Saint-Etienne, a réuni cinq autres fintech dans le but de créer un premier écosystème du « smart recouvrement ».
« Cette idée est née en décembre. J’ai appelé les CEO d’Aston, Libeo, Trésoria, Factomos et StreamMind et ils étaient tous enchantés par ce concept de collectif »
Explique Fabrice Develay, fondateur de GCollect, une jeune société qui accompagne les entreprises dans leur processus de recouvrement d’impayés en les mettant en relation avec des huissiers de justice ou des sociétés de recouvrement, après avoir calculé l’honoraire le plus compétitif en fonction de 40 paramètres.
Créer un nouvel écosystème : le smart recouvrement
Le but de ce collectif, qui s’est réuni pour la première fois en mars, est de créer
« Son propre écosystème, en fédérant des entreprises qui partagent les mêmes valeurs de solidarité, d’éthique et d’engagement ».
Une ambition qui peut étonner dans un secteur que l’on peut facilement imaginer comme assez tendu par nature. Justement. Pour l’entrepreneur,
« Le smart recouvrement est pensé pour préserver l’avenir et les relations entre les entreprises, favoriser la préservation du lien entre clients et fournisseurs tout en créant les conditions d’une régularisation rapide des créances. Il s’agit d’aider les entreprises à s’aider. »
Le modèle va être mis à rude épreuve avec la crise économique qui s’annonce.
« Je pense que l’économie de demain sera une économie d’alliances » assène-t-il.
Appel à la rencontre
Le 12 mai, le collectif a publié un manifeste pour le smart recouvrement. Il vise à attirer les patrons des entreprises. Dont le métier s’articule autour de la gestion client et qui partagent les mêmes valeurs. Ce dernier a vocation à organiser des webinaires ou conférences, à éditer des publications ou écrire des articles.
GCollect, de son côté, prépare une levée de fonds de plus d’un million d’euros qui devrait intervenir à la fin de l’année. Objectif : recruter, en vue d’accélérer dans tous les domaines : commercial, marketing, communication et développement informatique. Ce dernier, qui se déploie à Saint-Etienne, devrait voir ses effectifs augmenter.
