Les défis pour pérenniser la relance de l’économie

Publié le 9 mars 2022

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Chez GCollect, nous pensons que le recouvrement doit être démocratisé et accessible à tous, quelle que soit la typologie d’entreprise, peu importe le montant des créances. Lorsque l’occasion s’est présentée d’échanger concernant les défis pour pérenniser la relance de l’économieavec Viviane Chaine-Ribeiro, nous n’avons pas hésité un instant. Présidente de la Fédération des Très Petites Entreprises de France (FTPE). Elle mène depuis 30 ans une carrière remarquable qui justifie son expertise affutée et sa grande expérience. Ancienne Présidente d’Action Logement Immobilier, elle a été également présidente de la Fédération SYNTEC, membre du Conseil Exécutif et du Bureau du MEDEF après de Pierre Gattaz.

Fabrice Develay : 25% des dépôts de bilan sont dus à des impayés. Est-ce un manque de respect dans la relation client-fournisseur ?

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Viviane Chaine-Ribeiro : C’est bien évidemment un grand manque de respect, mais c’est quelque chose qui est culturel et souvent propre aux pays et aux cultures méditerranéennes comme la France. La question des factures non payées n’est pas autant un problème en Angleterre, en Suisse ou en Allemagne, où toutes les parties sont capables d’échanger, de discuter et de s’entendre. En parallèle, nous avons aussi un problème contextuel en dépit des lois qui sont passées pour structurer et rationaliser les délais de règlement.

FD : Dans quelle situation financière sont aujourd’hui les entreprises

VCR : À cause de la crise sanitaire causée par la pandémie de COVID-19, les pouvoirs publics ont massivement aidé les entreprises. L’argent est ainsi tombé dans les comptes via les prêts garantis par l’État (PGE), les décalages de paiement de l’URSSAF, et les indemnisations liées au chômage partiel. Si l’économie a pu ainsi se maintenir à flot, cet argent “facile” a éloigné le chef d’entreprise de cette obsession qu’est sa trésorerie.

Résultat : alors que les dates de remboursements du PGE se rapprochent, que l’URSSAF accélère sur la question du recouvrement et des contrôles liés à l’utilisation du chômage partiel, on risque d’avoir un effet boomerang qui peut mettre en danger des entreprises fragiles.

Aujourd’hui, il faut être clair : on s’attend à des rattrapages, des contrôles et des ajustements, et toutes les entreprises ne seront pas capables de les assumer.

FD : Avec quelles conséquences pour la relance ?

VCR : Les entreprises se retrouvent devant une double difficulté. D’un côté, nous assistons à une accélération des problématiques de financement et de trésorerie pour lesquelles il devient important de prendre des mesures pour que les factures soient payées. De l’autre, l’accès aux lignes de crédit risque de se restreindre, car le PGE est une dette au bilan et les financements des banques risquent d’être de plus en plus discutés, notamment parce qu’elles se doivent d’investir massivement dans les projets durables en priorité. À noter que les entreprises qui ont la capacité de vendre en ligne sont aujourd’hui privilégiées. Avec le e-commerce, elles sont souvent payées avant de livrer et n’ont plus beaucoup de retards de paiement à traiter.

FD : Comment voyez-vous l’avenir ? Êtes-vous optimiste pour les entreprises ?  

VCR : J’aimerais l’être, mais je reste très prudente. En effet, il ne faut pas oublier que les commerces de proximité doivent refaire leur stock après des saisons catastrophiques en raison des soldes ratées, des incertitudes et des fermetures causées par la pandémie. Or, ces commerçants achètent à des PME qui produisent pour eux. Si les commerçants ne sont plus en capacité d’obtenir des lignes de crédit et de payer les PME, on risque d’assister à un effet domino avec un problème de trésorerie qui va devenir crucial. Je rappelle simplement que sur les défaillances d’entreprise, la tendance est au dépassement de ce qui s’est passé en 2020. Cette année, encore plus que toutes les autres années, il faut garder en tête que « cash is king » ! Sans une trésorerie solide, l’année risque d’être difficile à passer.

FD : Dans ce contexte, pourquoi les solutions de recouvrement ne sont-elles pas plus utilisées ?

VCR : Je pense que c’est vraiment culturel. Un sous-traitant ne va pas prendre le risque de se fâcher avec son principal client. Le problème, c’est que lorsqu’une entreprise est en difficulté, une des premières choses qu’elle fait, c’est de retenir les paiements des fournisseurs. On a donc une tension sur toute la chaîne de valeur qui provoque, dans le meilleur des cas, des retards de paiement. Dans le pire des cas, des défauts de paiement. Toutes les entreprises doivent surveiller leur trésorerie avec attention. Je rappelle tout de même qu’un dépôt de bilan sur quatre est lié à un problème de trésorerie.. On ne devrait pas en arriver là aujourd’hui et une solution comme GCollect a le mérite de rendre le processus de recouvrement simple, éthique et plus humain. Il faut espérer que davantage de chefs d’entreprises s’en emparent avant qu’il ne soit trop tard.

 

Conclusion : La confiance est essentielle dans le monde des affaires, il est stratégique de ne pas passer à côté des factures non payées. Pour cela, il faut oser relancer son client et lancer quand nécessaire une procédure de  recouvrement. Par exemple, GCollect opère partout en France et à l’étranger en appliquant le smart recouvrement. Une approche pensée pour obtenir le paiement des factures tout en préservant les relations entre client et fournisseur. Quand l’éthique, la confiance et la bienveillance sont au service du recouvrement, le quotidien du dirigeant est facilité !

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